Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

VOYAGES - Citoyenne du monde - Page 5

  • Découverte du mystérieux Pic de Bugarach

    Imprimer

    Si vous êtes de passage dans les Corbières et que vous désirez en un regard embrasser toute la région et jouir d’un panorama unique, rendez vous au sommet du Pic de Bugarach, gros éperon rocheux isolé culminant à 1 230 mètres d’altitude.

    C’est sa situation à l’écart du reste du massif qui permet d’offrir aux randonneurs un tel point de vue. Des Pyrénées à la Montagne Noire et de la Méditerranée à la haute vallée de l'Aude, difficile de ne pas être subjugué par la beauté et l’immensité du paysage qui s’étale au pied du pic.

    Dans cette région cathare où souvent les châteaux ornent les montagnes, le pic de Bugarach semble être lui aussi une citadelle calcaire hérissée de petites pointes rocheuses, d'arêtes acérées et de brèches taillées dans la muraille. Les fans de géologie seront contents d’apprendre qu’il s’agit d’une véritable curiosité car ici la tectonique a été perturbée, un glissement couché a inversé les couches et ce sont les plus anciennes qui se retrouvent au dessus.

    Mais que les mordus d’Histoire se rassurent, le pic est également lié à de nombreuses légendes qui font aujourd’hui sa réputation. Si la présence romaine est attestée comme en témoigne le joli pont romain enjambant le canyon de la Blanque, la présence cathare l’est encore plus si on en croit les livres d'histoire des Cathares. La rumeur veut pourtant que les ruines voisines près de Bugarach sur les hauteurs du village Le Bézu soient celles d'une commanderie templière. Comme à Rennes le château, nombreux sont ceux qui partent à l’assaut du Pic de Bugarach dans l’espoir d'y découvrir un trésor, l’arche d’alliance par exemple (!) que les chevaliers auraient ramenée de leur croisade et planquée dans le coin.

    Comme souvent, à partir du moment où les mots « arche d’alliance » sont prononcés, la porte s’ouvre sur des hypothèses plus folles les unes que les autres. Il parait que parfois, à la nuit tombée, on peut apercevoir des ovnis faire un petit tour au dessus du Pic de Bugarach. En vous baladant, tendez l’oreille, à certains endroits s’entend, dit-on, comme un roulement mécanique venant des profondeurs de la terre, profondeurs qui cacheraient d’étranges cavités ainsi qu’un dôme géant… L’Atlantide ?

  • Réflexions sur le Tourisme Responsable

    Imprimer

    Pour choisir son séjour et ses activités, comme on peut s’en douter, c’est le facteur prix qui pèse lourdement dans la décision des touristes français. Aux prestations « sur-mesure » et de qualité, tarifs plus élevés. Le tourisme durable ne déroge pas à la règle. En moyenne, un voyage responsable coûte plus cher qu’un produit de masse « tout compris » même si aucune donnée fiable n’existe sur le sujet. D’ailleurs, les français ne s’y trompent pas, 71% d’entre eux jugent l’offre responsable trop chère, d’autant plus en cette période délicate pour les portefeuilles.

    La réservation d'activités  vise à proposer des offres de tourisme plus incitatif. Les voyageurs offrent leurs disponibilités et leurs compétences pour aider à développer l’association et/ou pour participer à des camps chantier (rénovation, construction). En échange, ils ont la possibilité de visiter le pays de « l’intérieur » en séjournant chez des locaux pour un prix modique et des rencontres authentiques

    De plus, l’offre alternative, bien intentionnée sur le papier, est la cible de critiques quant à son efficacité à insuffler le développement dans les régions d’accueil

    Le premier reproche qui est fait au tourisme responsable est inhérent à sa volonté de réduire l’impact du tourisme sur les régions visitées, comme l'atteste la plate-forme de réservations d'activités des pyrénées orientales : www.sauvonslepalaisdeladecouverte.fr/reservation-activites-pyrenees-orientales-66/ . Si le faible volume de voyageurs minimise les conséquences sur l’environnement naturel et culturel du 66, il ne génère toutefois pas suffisamment d’activité pour avoir un impact économique positif à Perpignan et alentours. Comme le souligne le  PDG d’un grand nom du voyage, « la véritable aide au développement c’est l’économie ».

    Le tourisme responsable a le vent en poupe et son potentiel d’expansion est suffisamment considérable pour capter l’attention des gros acteurs du secteur qui font montre d’une inégale adhésion à la logique du projet. Ceux-ci, parfois peu scrupuleux, maquillent des offres traditionnelles et les vendent sous une appellation « responsable ». Un des procédés en vogue est de s’engager auprès des voyageurs à reverser une partie du bénéfice à une ONG ou à un microprojet local. Au delà des interrogations sur la pertinence de ce système, c’est surtout son opacité sur les sommes versées qui est montrée du doigt.

    En jouant sur le sentiment de culpabilité des touristes du Nord qui visitent les pays du Sud, certains tours opérateurs augmentent leurs prix avec la promesse de financer des pseudos projets de développement local. L’astuce est bien pensée : le voyagiste redore son blason après les dérives du tourisme de masse, de plus en plus médiatisées, sans pour autant que cela lui coûte un centime. Il attire aussi une nouvelle clientèle, plus sensibilisée, en jouant sur sa naïveté et sur le manque de structures du secteur.



  • Chroniques d'afrique du sud

    Imprimer

    1ere partie, départ de Kirstenboch et ascension par Skeleton Gorge.

    C’est la journée parfaite pour partir à la conquête du sommet le plus haut du parc national de la Table Mountain : le Mclear’s Beacon qui culmine à 1087 mètres.

    La journée parfaite parce que le temps est très beau, un ciel bleu d’une limpidité extraordinaire, pas de vent et un soleil généreux. Et c’est de ce dernier dont il faudra se méfier car des 7h00 il fait déjà chaud.

    Le départ de la randonnée se fait au jardin botanique de Kirstenbosch qui fête son centième anniversaire cette année (on en reparlera).

    Cependant, je suis en avance. J’arrive vers 7h15 décidé à partir tôt pour éviter le gros de la chaleur. Hélas, le jardin ouvre ses portes uniquement à 8h00. Je patiente en profitant de la quiétude des lieux à cette heure matinale et en admirant la montagne baignée d’une lumière doucement radieuse.

    Pour entrer dans le jardin, il faut vous acquitter un droit d’entrée de 42 Rands. L’avantage, au retour de votre marche, vous pouvez  vous promener dans les allées de ce parc de toute beauté avec ses arbres, plantes et fleurs magnifiques. Vous pouvez même vous étendre sur la pelouse.

    Pour atteindre Mclear’s Beacon, je m’engage par Skeleton Gorge. L’ascension se fait en pleine foret donc nous sommes bien protégés d’un soleil déjà bien rageur. L’ascension se montre régulière et sans trop de difficulté. Mis à part un passage plutôt raide avec chaos de pierres et ensuite grimpe à l’aide d’échelle mais rien de méchant. Surtout si vous êtes aguerris.  D’autant que ce passage est très court.

    A la sortie de la foret, vous n’êtes plus bien loin de votre première étape. Arrivée au sommet ou vous pouvez ensuite rejoindre les barrages et continuer votre marche sur un vaste plateau qui relie les deux cotés de la montagne.

    Surtout, votre attention sera retenue par les vues panoramiques à couper le souffle qui s’offrent à vous. Ainsi, votre regard embrasse l’immense plage de Muizenberg et False Bay, les vignes de Constantia et les banlieues sud de la ville de Cape Town.

    Il m’a fallu une heure à peu près pour parvenir à cette première étape.

  • Jour 5 aux Philippines : SAGADA - BONTOC - BANAUE

    Imprimer

    BANAUE HOTEL [ B L D ]

    JEEPNEY POUR LA JONCTION, PUIS MARCHE JUSQU'AU VILLAGE IFUGAO DE BATAD

    - INSTALLATION EN GUEST HOUSE LOCALE A BATAD

    - BALADE JUSQU'AUX CHUTES D'EAU DE BATAD POUR LE PIQUE NIQUE, ET BAIGNADE OU DETENTE AU VILLAGE

    Parcours de jonction en Jeepney (croisement entre la jeep et le minibus, plus ou moins décoré et orné de lumières selon les provinces : c’est le symbole des Philippines !) pour la jonction (40 minutes de piste). Puis marche jusqu'au village ifugao de Batad (1 h de marche) accessible uniquement à pied. Sans doute le plus beau des villages ifugao, il est célèbre pour ses rizières en terrasses en forme d'amphithéâtre qui constituent un spectacle à couper le souffle.

    Ces rizières forment un des paysages les plus impressionnants de la cordillère centrale. Installation et déjeuner en guest house (maison d'hôtes) locale à Batad. Balade jusqu’aux chutes d'eau de Batad qui se jettent dans une immense piscine naturelle (2 h de marche allerretour), et baignade ou détente au village.

    Dîner et nuit à Batad.

  • Jour 4 aux Philippine : BAGUIO - SAGADA

    Imprimer

    - POURSUITE DE LA VISITE DE SAGADA: BALADE DANS ECHO VALLEY, ATELIERS DE TISSAGE ETC

    - DEPART POUR BONTOC: VISITE DU MUSEE ETHNOLOGIQUE, PUIS POURSUITE VERS BANAUE PAR LA

    FIN DE LA PANORAMIQUE "MOUNTAIN TRAIL", EN PASSANT PAR LE FAMEUX BANAUE VIEW POINT

    Poursuite de la visite de Sagada: balade dans Echo Valley avec ses cercueils suspendus à la falaise. Visite des ateliers de tissage : somptueux tissages à la main, aux motifs typiques de la région. Puis départ pour Bontoc (1 h de route), capitale de la province des montagnes. Divisée par la sinueuse rivière Chico qui irrigue les terres avoisinantes, Bontoc est la terre des Igorots, plus connus dans la région sous le nom de coupeurs de têtes. Leur vie traditionnelle et leurs nombreux rituels seront amplement détaillés lors de la visite du musée ethnologique.

    Puis continuation vers Banaue, toujours en suivant la panoramique "Mountain Trail" et en passant par le fameux "Banaue View Point", pour un point de vue sur les terrasses inscrites sur la liste des Sites du patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.

    Le site doit sa popularité au fait que les Ifugaos s’y rendent en costume traditionnel. Ces rizières, considérées comme la huitième merveille du monde, sont vieilles de 2000 ans. Elles s’élèvent jusqu’à 1500 m et constituent le meilleur exemple d’une technique séculaire de culture à flanc de montagne.

    Nuit à Banaue.