Aujourd'hui encore, dans de nombreuses villes Françaises, nous affrontons un épisode de pollution de 9 à 10 sur une échelle qui en compte 10.. La région parisienne est touchée de plein fouet, de même que la région du nord ou la région Rhône Alpes.
Un seuil maximal donc, qui résulte d'un épisode de pollution printanière favorisé par l'anticyclone et les températures douces. Airparif pointe du doigt les polluants incriminés : nitrates d'ammonium et sulfate d'ammonium. Kesako ? Eh bien à la source de ces polluants qui nous empoisonnent les poumons et le reste du corps, les scientifiques désignent l'ammoniac émis par les épandages agricoles (nous sommes en pleine saison des épandages printaniers et l'agriculture est le principal émetteur d'ammoniac en France), les dioxydes d'azote émis par les transports routiers et les dioxydes de souffre émis par la combustion du fioul et du charbon (industrie). Agriculture et transports routiers sont donc à l'origine de cet épisode de pollution et ce sont AUSSI ceux qui émettent les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
Agir pour l'air, c'est agir pour le climat.
Nous devons prendre des mesures pour éviter de sortir les bébé en poussette, renoncer au jogging, ou veiller sur les personnes âgées et pour contribuer à réduire l'alerte, nous sommes incités à renoncer à prendre notre véhicule, pour privilégier les transports en commun ou les véhicules électriques en libre-service (type autolib à Paris). La circulation alternée est aussi une piste envisagée à Paris.
Reste à espérer... qu'il pleuve...