Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Devenir un touriste responsable

Imprimer

 

 

Pour sortir des chemins battus en respectant l’autre et l’environnement, le Code mondial d’éthique du tourisme fixe des repères. Coup d’oeil sur les points à retenir :

1. Ouvrez vos antennes!

En vous informant sur le pays que vous allez visiter, ses lois, ses coutumes, vous parerez aux impairs et aux déconvenues. Même sans aller à l’autre bout du monde. Savoir qu’on vous demandera de laisser vos chaussures à l’entrée d’une mosquée vous évitera de faire un esclandre parce que vous craignez de vous faire piquer vos Repetto; prévoir un paréo ou un foulard pour planquer vos épaules et vos genoux si vous visitez des églises, c’est l’assurance de ne pas vous faire refouler à l’entrée de la chapelle Sixtine.


tourisme responsable.JPGPar ailleurs, n’oubliez pas que vous voyagez pour vous dépayser, pas pour râler parce que votre café-croissant n’a pas le même goût qu’au troquet en bas de chez vous! Ouvrez-vous à la culture de l’autre, soyez curieux, c’est le sésame pour être mille fois mieux accueillie que le touriste lambda.

2. Attention aux achats!

Pas la peine de chercher à rapporter un bracelet en ivoire du Kenya alors qu’il est interdit de chasser les éléphants. Cela dit, ne fuyez pas souks et échoppes, car acheter de l’artisanat et des produits du coin, c’est donner un coup de pouce au développement économique et social local.

3. Fuyez les hypermarchés du tourisme

Au lieu de vous jeter sur un grand complexe hôtelier, pensez aux chambres d’hôte et aux petits hôtels de charme, qui ont pour avantage de ne pas dénaturer le paysage. En prime, vous aurez l’occasion d’avoir un contact avec les gens du coin – ceux qui vous hébergent –, qui ne demandent qu’à vous faire découvrir la région. Pratique pour savoir où manger un berbouche à Nice, où dénicher un authentique artisan à Essaouira ou la meilleure huilerie bio dans les Alpilles.

4. Respectez la nature et le patrimoine culturel

Graver "Lili was here" sur la pyramide de Kheops ou rapporter un bout du Colisée, c’est commettre un impair de catégorie 9. Jeter la canette de Coca qu’on vient de finir derrière un tas de pierres au bord du Grand Canyon aussi. Quand on voyage, on ne laisse pas traîner ses déchets derrière soi sous prétexte qu’on vit comme un hibou et on s’efforce de préserver les monuments ou les fouilles archéologiques.

Un lien vers une série d’hôtels installés un peu partout en Europe, y compris en Suisse. Leur point commun : favoriser un tourisme doux et les énergies renouvelables. Hélas seulement en anglais, en allemand et en italien www.biohotels.info

Un magazine qui vous informera sur le bio, l'écologie et la santé : http://www.vegetol.org

Nice Future donne également tout plein de liens renvoyant vers des organisateurs de voyages éthiques ou durables www.nicefuture.com

 

A lire:

Pour voyager autrement -
Le Guide des nouvelles solidarités
de Françoise Perriot
Ed. Le Pré aux Clercs, 2005

 

 

 

 

Les commentaires sont fermés.